Étude de faisabilité

L’Étude de faisabilité initiale du projet Renard a été publiée en novembre 2011; elle décrit une exploitation minière conjointe à ciel ouvert et en souterrain, commercialement viable. En janvier 2013, Stornoway a publié une Étude de faisabilité d'optimisation mise à jour en intégrant des modifications de conception et une optimisation des coûts. Parmi celles-ci figurent le report de l’accès par puits pour la mine souterraine ainsi qu’une modification de la séquence des opérations minières souterraines et de la conception des points de soutirage. En raison de ces modifications apportées à la conception, les estimations des coûts en capital et des coûts d’exploitation du projet ont été retraitées, et un calendrier de production révisé a été établi. L’étude d’optimisation contenait également un calendrier de développement du projet mis à jour et un modèle financier intégrant, entre autres, les modalités de Mars 2012 La convention Mecheshoo avec la Nation crie de Mistissini, le Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et l’Administration régionale crie, ainsi que l’entente de financement du chemin minier du projet Renard conclue en novembre 2012 avec le gouvernement du Québec.

Les faits saillants de l’étude d’optimisation sont les suivants:

  • Des coûts initiaux en capital s’élevant à 752 M$ CA, y compris les dépenses imprévues, valeur octobre 2012,
  • Des coûts d’exploitation révisés s’établissant en moyenne à 57,63 $ CA/tonne (76,63 $ CA/carat),
  • Une valeur actualisée nette (« VAN ») de 683 M$ CA à un taux d’actualisation de 7 % et un taux de rendement interne (« TRI ») de 20,3 % avant impôts et droits miniers établis en fonction du du scénario de référence, soit une VAN de 391 M$ CA et d’un TRI de 16,3 % après impôts et droits miniers, toutes ces valeurs étant en amélioration par rapport aux estimations précédentes,
  • Une durée de vie de la mine de 11 ans d’après les réserves et une production de diamants s’établissant en moyenne à 1,6 million de carats par an sur la durée de vie de la mine; des revenus nets en termes réels de 4 046 M$ CA et une marge d'exploitation de 2 693 M$ CA (soit 67 % au lieu de 68 % dans l’estimation précédente).

L’étude d’optimisation a retraité les réserves minérales probables du projet à 17,9 millions de carats (23,8 millions de tonnes à une teneur de 75 carats par cent tonnes), soit une réduction de 0,1 million de carats compte tenu des estimations modifiées de la dilution minière et du taux de récupération du minerai.

Suite à la publication de l’étude d’optimisation, un nouveau [document de ressources minérales conforme au Règlement 43-101] a été publié en juillet 2013, intégrant les résultats de l’échantillonnage en vrac effectué au cours de 2012 sur la kimberlite de Renard 65 ainsi que le reclassement du matériau Renard 65 dans la catégorie Ressources minérales indiquées En tenant compte de Renard 65, le projet contient à l’heure actuelle 27,1 millions de carats dans la catégorie Ressources indiquées (35,5 millions de tonnes à 76,4 carats par cent tonnes) et 16,9 millions de carats dans la catégorie Ressources minérales présumées (29,7 millions de tonnes à 57 carats par cent tonnes), dont la plupart sont situées au sein de l’enveloppe de l’infrastructure prévue de la mine.

Conformément aux normes canadiennes de présentation de l’information, le plan minier de l’étude d’optimisation n’inclut pas les ressources minérales présumées, ni les ressources minérales indiquées qui ne sont pas des réserves minérales. Cependant, la conception du projet, la capacité d’entreposage de la kimberlite usinée, les permis et le bail minier envisagent l’exploitation minière éventuelle de l’ensemble des ressources minérales déterminées conformément au Règlement 43-101 en cas de prolongement de la durée de vie de la mine. Outre les ressources minérales, de 25,7 à 47,8 millions de carats de potentiel d’exploration supplémentaire hors ressources (soit de 54,6 à 74,9 millions de tonnes à des teneurs variant entre 25 à 168 carats par cent tonnes) ont été estimés jusqu’à une profondeur de 775 mètres, en dessous de laquelle chaque kimberlite demeure ouverte.

Le lecteur doit garder à l'esprit que le tonnage et la teneur potentiels d’une telle cible d'exploration sont de nature conceptuelle, qu’il n’y a pas eu suffisamment de données d'exploration pour définir des ressources minérales et que rien ne prouve que des travaux d’exploration plus poussés permettront de convertir cette cible en ressources minérales (une présentation relative au matériel d’appui à l’étude d’optimisation est disponible à l’adresse: http://stornowaydiamonds.com/_resources/feasibility_support_materials_20130128.pdf).

En octobre 2013, Stornoway a publié les résultats de l’étude de faisabilité réalisée quant à l’utilisation de gaz naturel liquéfié (« GNL ») pour la production d’électricité, plutôt que l’option diesel figurant dans l’étude d’optimisation. Les résultats de cette étude indiquent:

  • Une diminution potentielle des coûts d’exploitation, qui passeraient de 57,63 $ CA/tonne à 53,84 $ CA/tonne, soit une économie de 7 % ou encore de 8 à 10 millions de dollars canadiens par année.
  • Un coût en capital augmenté de seulement 2,6 millions de dollars par rapport au coût des groupes électrogènes diesel, ce qui représente une période de récupération nette de l'investissement de quatre mois.
  • Une diminution des émissions de gaz à effet de serre estimée à 43 %, avec des réductions significatives des niveaux de NO2 et SO2.

Le plan d'exécution du projet est basé sur l’étude d’optimisation de janvier 2013 utilisant le GNL pour la production d’électricité, tel que décrit dans l’étude de faisabilité GNL d’octobre 2013. Le coût total en capital du projet jusqu’à sa finalisation est estimé à 811 millions de dollars canadiens, y compris toutes les provisions pour imprévus et pour augmentation de l'investissement initial.